Retour en images et en vidéo sur les pratiques mises en œuvre après la moisson 2024, avec un objectif clair : préserver un sol vivant, productif et durable.
Pourquoi intervenir après la moisson ?
La moisson laisse souvent des sols fatigués, marqués par :
des tassements liés aux passages d’engins,
des zones lissées,
des semelles de labour.
Ces phénomènes, parfois invisibles en surface, ont des impacts directs sur la structure du sol et la capacité des racines à s’y développer. D’où l’importance d’une phase d’intervention post-moisson bien pensée pour favoriser la respiration du sol et préparer un bon enracinement des cultures suivantes.
Étape 1 : Observer, diagnostiquer, comprendre
Un diagnostic simple permet souvent de repérer les anomalies :
Un coup de bêche ou un passage avec le chargeur suffit pour visualiser les horizons compactés.
En partenariat avec Pour une Agriculture du Vivant, un zoom terrain a été réalisé sur la plateforme Openfield après la moisson 2023 : l’impact des tassements y est clairement visible, avec un enracinement freiné dans certaines zones.
Étape 2 : Intervenir de manière douce et ciblée
Plutôt que bouleverser le sol en profondeur, des outils spécifiques permettent une action mécanique respectueuse de la vie du sol :
Le fissurateur Déméter – Actisol
Casse en douceur les zones compactées,
Sans retournement du sol,
Idéal pour restaurer la porosité et améliorer l’infiltration.
Le mulcheur à stelles Stell’air – Actisol
Utilisé après l’implantation des couverts végétaux,
Permet une destruction efficace des couverts,
Favorise le mélange organo-minéral en surface,
Relance la minéralisation,
Optimise le relais d’azote disponible pour la culture de printemps.
Ces deux outils, complémentaires, permettent une gestion fine de l’après-moisson dans une logique de sol vivant et d’agriculture de conservation.
Des pratiques simples et efficaces, au service du long terme
Adopter ces pratiques, c’est :
Réduire le travail du sol tout en corrigeant les compactages,
Valoriser les couverts végétaux dans une logique de fertilité naturelle,
Préparer un enracinement optimal des cultures suivantes,
S’inscrire dans une agriculture résiliente, sobre en intrants et respectueuse du vivant.